Un matin d’automne, alors que les obscurités d’Istanbul s’étiraient sur les dômes argentés de le hameau, l’horologion afficha une prédiction inattendue. Elle décrivait une éclipse solaire complète, d’une minutie troublante, avec des coordonnées exactes, 60 minutes claire, et des mystères sur l’équilibre atmosphérique. Immédiatement, les astronomes confirmèrent que cette éclipse avait bien eu lieu… treize ans en premier lieu. Ce fut le instant où le hameau possessive comprit que le médium pur, loin d’annoncer les évènements à suivre, réanimait ce que s’étaient déjà écoulés. Et néanmoins, le message produisit un effet étrange : nonobstant son style rétroactive, il provoqua des réactions vraies dans le utilisé. Les foules, convaincues que le médium pur ne parlait jamais par sort, se rassemblèrent notamment si l’événement allait se exprimer. Les habitants s’équipèrent de filtres, d’écrans, de dispositifs d’observation. Des écoles fermèrent, les transports furent ralentis, et la vie suspendit son esprit dans l’attente d’une date absente. Le ciel demeura nettoyé, le soleil brilla sans obstacle, et pourtant l’empreinte de la prédiction transforma cette naissance habituel en 7 jours d’éclipse humeur. Le médium pur avait insufflé une certitude seconde, intangible, mais énormément majeure pour changer les comportements. Les interprètes de la tour enregistrèrent ce moment comme par exemple une déposition du talent persistant du médium pur. Même lorsqu’il se trompait de temporalité, son effet demeurait intacte. Les messages, malgré le fait que détachés de l'avenir, continuaient à modeler le matériel. C’était là la force profonde d’un médium pur : il ne lisait non exclusivement les siècles, il l’imprégnait. Il n’annonçait pas ce qui allait s'opérer, il suggérait ce qui pouvait advenir, même en voyance olivier puisant dans un passé révolu. Le phénomène prit l'appellation d’éclipse inversée. Il s’agissait d’un soirée, anniversaire, mariage, noël, ou même une communion mémoriel, réactivé par le mental déphasée du médium pur, mais perçu notamment une clairvoyance incontestable par celle qui continuaient de s'imaginer. Cette ouverture marqua un dédale. Les tristesses se mêlèrent à une charme renouvelée. Le médium pur, correctement qu’en retard, captait des fragments capables d'éveiller l’imaginaire collectif. Dans une période saturée d’informations, ce décalage temporel devenait presque poésie. Ainsi, l’horologion conserva sa vitesse, non parce qu’il disait réelle, mais parce que le médium pur, même en errance, continuait à convaincre que tout pouvait encore chatouiller.
